L’interview Arthur Teboul Monsieur Feu ! Chatterton
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l'Aître
Saint-Maclou
Jacques Tanguy
S'il nous évoque aujourd'hui la bonne chair, la fraîcheur, les spectacles des soirs d'été, ou un trésor de patrimoine où flâner, il n'échappe à personne que l'Aître Saint-Maclou tient davantage du cimetière que du Club Med ! Il était grand temps de remettre l'Aître au milieu du village et de confier à Jacques Tanguy le soin de nous en rappeler les origines et motivations. Peu réjouissantes.
Pendant la plus grande partie du moyen âge (et des siècles qui ont suivi), les tombes n'avaient pas de caractère permanent, sauf exceptions. Les défunts étaient enterrés dans le cimetière de la paroisse, mais on oubliait bien vite l'emplacement des corps car il n'y avait pas de monument funéraire. Il suffisait de savoir que l'aïeul était « par là ». C'est qu'on avait encore besoin de lui ! On pensait qu'il pouvait servir d'intercesseur auprès du Très-Haut pour faire pardonner les turpitudes de la vie d'ici-bas.
Le corps était mis à décomposer en terre. Quelques années après, il fallait faire place aux nouveaux décédés. On exhumait les squelettes et on entassait les os dans des fosses communes ou des ossuaires. Les cimetières étaient très exigus. Ils occupaient le peu d'espace entre les églises et les maisons. Ils n'avaient souvent que deux à quatre mètres de largeur... On marchait littéralement sur les tombes, dans une insoutenable puanteur.
Seuls les personnages importants avaient…
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Edito
Dandy,
or not to be
été 2024
Vous le savez (parce que je pars du principe qu’on se connaît), au Pop-Up on est de grands sentimentaux. Et lorsqu’un artiste invité se montre indélicat en dernière minute, autrement dit quand on se fait jeter, et bien l’on se retourne vers les valeurs sûres, et les « vieux copains. Aussi notre dévolu s’est-il porté sur Arthur Teboul, charismatique leader de Feu! Chatterton, un Vrai dandy, intarissable au demeurant, dont la bienséante éducation lui interdirait de nous envoyer en l’air. Pas ingrat, Arthur s’est souvenu (non sans qu’on lui rappelât) de la longue interview que nous lui avions consacrée, parue en couverture du What’s Up alors que Feu! Chatterton avait encore « du lait au bout de son nez ». C’était en janvier 2015 pendant l’enregistrement de leur premier album, et le groupe a depuis fait un parcours sans faute. Jusqu’aux marches du Panthéon il y a quelques mois, où leur stature a pris une nouvelle dimension, imposant à ceux qui les ignoraient encore leur incroyable talent à transmettre l’émotion. Nous recevons donc Arthur Teboul. Car oui, Monsieur Feu! Chatterton se fait un nom, dont il signe des recueils de poésie, véritables succès d’édition. C’est à ce titre que nous le recevons, pour parler poésie et « poèmes-minute ». Arthur nous raconte dans cette interview comment lui est venue l’idée du Cabinet de poésie qu’il a ouvert et tenu pendant quelques semaines à Paris. Pour écrire 30 à 40 poèmes par jour il a usé de l’écriture automatique, une discipline à laquelle il s’adonne depuis de nombreuses années, pour se laisser aller au plaisir pur de l’écriture, sans contraintes, sans ambition, sans arrière-pensées. Très inspirant, il y évoque aussi l’importance de faire les choses qui nous semblent utiles, avoir du sens, fusse contre l’avis général. Et quand bien même ça ne devrait pas fonctionner. En cela, ses mots résonnent dans le défi que nous nous sommes lancés de donner vie à ce magazine, payant, culturel et local. Si vous souhaitez soutenir notre initiative, plusieurs pistes s’offrent à vous, rejoignez-nous sur les réseaux sociaux, abonnez-vous, ou parlez de Pop-Up Rouen autour de vous. Merci !
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